• Qui est Elodie ?

Elodie est Franco-Turque.
Et elle passe beaucoup de temps sur le projet Umains 😄

 

  • Le problème qu’elle cherche à résoudre

Umains est une alternative à la destruction de ce que nous produisons, alors même que nos ressources s’épuisent et qu’il y a de plus en plus de précarité.

 

Avec Umains, Elodie veut lutter contre le gaspillage non alimentaire (tout ce qui n’est pas comestible) via le don, le réemploi, l’upcycling et le recyclage d’invendus ou d’invendables : des équipements sportifs, de l’électronique, du textile, du gros électroménager, du mobilier…

 

Sensible aux sujets du gaspillage et des matières non utilisées, Elodie a toujours travaillé dans le développement durable : avant de créer Umains, Elodie travaillait en collaboration avec des entreprises traditionnelles pour assainir leur chaîne d’approvisionnement (exemple : valorisation du parc informatique de la Société Générale).

 

Il y a 4 ans, Elodie suit une formation au zéro déchet. Au même moment, la Loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) qui vise à réguler le gaspillage non alimentaire, est en discussion à l’Assemblée nationale.
À cette occasion, Elodie lance sa propre étude auprès de son réseau pour comprendre les raisons et les enjeux du gaspillage.
Les constats sont sans équivoque : ce n’est pas de la mauvaise volonté mais bien des contraintes opérationnelles qui empêchent le passage à l’action

Les entreprises se concentrent plus sur la vie du produit que sur sa fin de vie.

Elles n’ont pas ou peu de connaissances des acteurs de la seconde vie et l’enjeu autour de la traçabilité est fort : risques de trafic, de mises en vente sur le marché noir mais aussi enjeu réputationnel.

 

En parallèle, Elodie dispense des cours d’achats responsables à Kedge.

  • Le projet

Umains devait initialement voir le jour en 2020. Mais alors qu’éclate la crise du Covid et que les produits non alimentaires deviennent non essentiels, la création du projet est repoussé à février 2021.

 

Depuis 2 ans, Umains accompagne les entreprises qui cherchent à sauver des produits non alimentaires dans une démarche d’impact social neutre.

 

Umains a progressivement évolué d’un bureau d’étude à une plateforme digitale de mise en relation. Une solution clé en main qui permet à ses utilisateurs de référencer des produits invendus ou défectueux pour leur permettre de trouver une seconde vie auprès d’acteurs locaux (principalement des ressourceries, des acteurs de la transformation…).

Un algorithme a été spécialement conçu pour faciliter les rencontres et le travail de mise en relation opéré par les équipes d’Umains.
Umains a commencé à travailler avec des grands groupes et s’est progressivement fait connaître via le bouche-à-oreille.

 

  • Les enjeux

Umains cherche à gagner en notoriété pour rendre la solution accessible à tous.

Pour passer à l’échelle, Umains cherche à répondre à trois enjeux :
– La visibilité sur le stock disponible ;
– La rapidité de stockage ;
– La sécurité de la chaîne logistique, des transactions financières et de la donnée (certifier qu’un acteur est bien venu récupérer le stock).

  • L’impact

4 millions de produits sauvés

 

  • Une anecdote

Des cravaches ont été sauvées par une école de design dans le cadre d’un projet pédagogique qui consistait à concevoir des bancs et des tabourets.

  • > Un conseil pour entreprendre :
    Bien s’entourer

 

  • > Une qualité pour être entrepreneur :
    Être flexible
huggle en un mot
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